Dans un prestigieux conservatoire, un claveciniste revient chaque nuit depuis trois cents ans jouer la sonate qui a causé son échec aux examens. Il est brusquement interrompu par une jeune fille à la recherche de ses racines, qui l'entraîne à sa suite dans les coulisses fantomatiques d'une institution conflictuelle et rongée par les dettes...
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| Chœurs-Croisés Cinq femmes se retrouvent régulièrement dans l’appartement d’Emilie pour une vente par correspondance de dessous féminins. Autour d’une tasse de thé, le prétexte à confidences sort la tête des frous-frous. Sous les chiffons, une réflexion plus profonde sur la vie personnelle de ces femmes va naître. Elles sont bavardes,elles ont l'air superficielles et pourtant... Que se cache-t-il derrière l'histoire a priori banale des unes et des autres? L'art, la vieillesse, l'homosexualité, la vente à domicile… autant de couleurs à découvrir dans un seul tableau ; à l’instar du Portrait de Dorian Gray, accroché dans l'appartement vieillot d'une quelconque grande ville, le texte dramatique renvoie de visage en visage à toute la profondeur de ce qui ne se voit pas.
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«Tout commence avec un abandon. Le train ne s'arrête plus. Les ouvriers restent chez eux. Ils surveillent leurs sœurs et ignorent leurs voisins. Ou l'inverse. C'est l'histoire de deux jeunes femmes qui ne voient pas d'issue. Qui ne savent pas quoi faire de la violence du lieu, sinon y concourir. Elles ressassent leur misère en brûlant tout ce qui aurait pu les en sortir.Et moi, qui ne sais pas quoi en faire non plus, j'écris un roman triste, parfois même cruel. Aussi triste, aussi cruel et aussi pur que la plus intime vérité.» MB
Un texte dérangeant sur la difficulté à devenir une femme dans un monde d'insécurité où l'avenir n'existe pas. | | |
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