Êtres finis que nous sommes, car échus à l’espace temps et à Soi, nous avons tenté de nous réfugier en nous pour nous déployer et être Soi dans nous. Nous avons pu par tous les attributs que le Moi nous a pu être dans le monde intime de la futaie, de pourvoir notre être d’élasticité pour qu’il puisse se promouvoir, se mouvoir sans risque de périr ou de sortir de soi. Nouvelle existence ou seconde existence ? Nous nous réinventions à chaque mot écrit, créant au fur et à mesure le mystère de l’éternel éphémère que nous ne pouvions définir. Nous le sentions indéfiniment, ce mystère qui pouvait tout dire. Il était ouvert à toutes les significations, traçant sans contours le champ des possibilités de la jonction des désaccords, sans qu’il ait refus du revers. Nous avions consenti à ne pas défaire les noeuds du destin, nous avions caressé l’idée dans nos faiblesses voluptueuses. Toutefois, les murmures mourants trahissaient l’amplitude de l’ouvrage. Nous étions muables par l’instabilité des choses, nous étions semblables dans les détails des choses. Nous avions regimbé par nos enflammés mots, du coupable de la destinée, feinte destinée ! Nous en avions créé une autre, fait du testament dit de deux mots : Luciole et Sirius. | | |
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Ces "ARRIÈRE-SAISONS", ce sont des parenthèses, des moments qui surgissent au crépuscule d'une vie, avec toute leur charge émotionnelle, scellée sur la musique des mots.
POÉSIE aux accents pétris de chair qui, sous des formes diverses, interpelle le temps qui passe, glorifie l'amour, fustige la douleur et dénonce l'absurde.
Dans ce parcours, parfois au bord du vertige, vacillent les transparences d'une écriture limpide et picturale, où s'imprime la magie d'un rêve éveillé, intensément féminin. | | |
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Faire son deuil, ce n’est pas oublier. C’est s’inscrire vivant dans un nouvel arrangement au monde. Ce recueil est né témoignage de la douleur, tentation de catharsis suite à un deuil personnel.
Il s’est ouvert… comme on se réinscrit dans la vie après l’exil.
Revinrent les parfums de souvenirs…
A travers eux, c’est une part de mon être que je confie. Rien d’épique, rien de prodigieux ! Rien qui ne me sépare de toi, lecteur « mon semblable – mon frère », de tes joies, tes peines, tes souffrances, tes deuils !
Que le partage des mots, des images, des atmosphères, des émotions te parvienne comme la flammèche rallumant tes propres émotions, tes épanchements, tes fièvres intérieures… | | |
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Avec des mots qui transcendent l'émotion, démultiplient les forces de l'amour, cicatrisent les douleurs à même la peau, Marie LACROIX-PESCE nous livre la fragile beauté d'une oeuvre à vif.
Dans le silence d'un matin de poussière, s'incarne l'étrange alchimie d'un essentiel de femme, tandis qu'un couchant de cendre éclipse le rêve nu, en brisures de chair, s'écorchant sur la dureté des pierres.
Perdure en plein coeur une empreinte de sel, à l'heure où sans remords, se retire la mer.
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