Avec des mots qui transcendent l'émotion, démultiplient les forces de l'amour, cicatrisent les douleurs à même la peau, Marie LACROIX-PESCE nous livre la fragile beauté d'une oeuvre à vif.
Dans le silence d'un matin de poussière, s'incarne l'étrange alchimie d'un essentiel de femme, tandis qu'un couchant de cendre éclipse le rêve nu, en brisures de chair, s'écorchant sur la dureté des pierres.
Perdure en plein coeur une empreinte de sel, à l'heure où sans remords, se retire la mer.
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Ce livre est bien entendu fait pour vous "Chers lecteurs". Faîtes en ce que vous voudrez, des règles de lecture, il n'y en a pas.
Vous pouvez partir à l'aventure de son contenu par la fin, le
début, ou le milieu, si vous le souhaitez !
Vous y découvrirez rêverie, philosophie et sociologie
accompagnées d'une légère pincée de poésie.
L'auteur laisse libre cours à sa pensée, De toute manière, je ne sais pas écrire autrement ! Dit-il.
Il s'adresse souvent directement à son lecteur, en y installant
une proximité, une intimité partagée. | | |
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«...La responsable, sur son trône là-haut, donne le vertige. Dans ce bureau, il y a également une espèce de forme invisible qui écrase Nour, ankylose ses muscles. Elle enlace et enserre comme une douce étreinte. Nour pense à des herbes, de mauvaises herbes qui auraient poussé là, arrosées amoureusement par la mauvaise magicienne. Des ronces, des lianes qui piquent et blessent, dissuadant de pénétrer le royaume. Invisibles et redoutables. La lumière dans la pièce est faible, tous les ingrédients sont là. Pas si douce l’étreinte....» Morgane Sbernardori nous emporte dans un roman où l'intrigue est menée avec poésie. Le personnage attachant de Nour évolue dans un monde du travail qu'on ne saurait défendre. C’est avec courage qu’elle parcourt le chemin de la résilience. | | |
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