«...La responsable, sur son trône là-haut, donne le vertige. Dans ce bureau, il y a également une espèce de forme invisible qui écrase Nour, ankylose ses muscles. Elle enlace et enserre comme une douce étreinte. Nour pense à des herbes, de mauvaises herbes qui auraient poussé là, arrosées amoureusement par la mauvaise magicienne. Des ronces, des lianes qui piquent et blessent, dissuadant de pénétrer le royaume. Invisibles et redoutables. La lumière dans la pièce est faible, tous les ingrédients sont là. Pas si douce l’étreinte....» Morgane Sbernardori nous emporte dans un roman où l'intrigue est menée avec poésie. Le personnage attachant de Nour évolue dans un monde du travail qu'on ne saurait défendre. C’est avec courage qu’elle parcourt le chemin de la résilience. |