Maison Dieu par-delà l’aspect littéraire du journal indique le cheminement alchimique, voire thérapeutique, de l’écriture. Poèmes, comptes-rendus de rêves, éclats de colères, pages d’écriture automatique, prières, réflexions courtes et inspirées sur le rock, la Bible, la vie quotidienne, l’amour et les amours (et les emmerdes…). Toujours ces brèves notules scintillent dans le brouillard d’une réalité vécue, d’un contexte (con-texte) qui échappe au lecteur.
"C'est comme ça, sur le dos, que je rêvasse, avec pour fond d'écran ce ciel sale, rouge, sans nuages. Dire que je suis bien serait un poil exagéré, mais enfin, je ne me révolte plus, je n'espère plus. Je ne sais surtout pas quoi faire, étendu là. Sur cette terre, elle-même salit de sang. Sous ce ciel de cuivre. Torse nu dans la boue et le froid. Observant attentivement des nuages qui n'existent pas." |